05/10 - iLaUNA

05/10 - iLaUNA

Première du spectacle réunissant le collectif Bilaka et le duo Adar au terme d'une semaine de résidence !

La compagnie Bilaka et Adar seront en résidence au Théâtre Saragosse avec Espaces Pluriels (Pau, 64) pour leur projet iLaUNA du 25 au 29 septembre.

C'est une résidence scénique de finalisation du projet de création réunissant quatre danseurs de la compagnie Bilaka et le duo de musique traditionnelle basco­-béarnais Adar (Maider Martineau et Arnaud Bibonne), une coproduction CERC, Garage Résidence - Station d'essence Patrimoniale et Espaces Pluriels.

La première du spectacle aura lieu le jeudi 5 octobre à 20H au Théâtre Saragosse.

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iLaUNA ou « Lune éphémère » (en langues gasconne et basque) est une invitation à reconsidérer la nature éphémère de toutes choses. 
Une nuit pour se souvenir du caractère changeant de la lune, de cette impermanence parfois progressive, abrupte, traumatique mais bénéfique. Toujours réelle. 
En interrogeant la longue tradition des gau beltza, rite ancestral célébrant les morts au Pays Basque, iLaUNA a pour vocation d’inverser l’ordinaire, de questionner le permanent et d’accueillir l’assoupissement et le silence de la terre.
Réfléchir aux liens sensibles qui nous permettent de nous confronter à la nuit, dévoratrice du jour. Réinventer l’éphémère et, par le croisement de nos pratiques, tenter de l’apprivoiser. Faire collectivement le deuil de ce qui a été et ne sera plus jamais. Ouvrir une brèche à la lumière et s’imprégner de sauvage animalité. La contemplation est maîtresse, l’obscurité souveraine : par des mouvements répétés, se défaire des formes et trouver nos énergies les plus profondes, alourdir les corps pour alléger les âmes, faire communauté afin d’expier nos peurs. 
Aux sons étrangers d’alboka, de cornes ou de percussions se mêlent et s’entremêlent les voix des six interprètes. Musique et danse font corps, les bourrées se fondent dans une transe carnavalesque, les genres se taisent, l’incantation s’ancre dans le sol, les corps se donnent à la terre, et s’offrent à la nuit. Le temps se meurt, l’hiver arrive. Dans ces instants crépusculaires, le particulier devient universel et ces rites, transcendant à l’unisson cet intense présent, offrent aux souvenirs un sombre reflet. iLaUNA est une ode à la nuit, au temps, à la contemplation, à la folie des soirs d’automne, à l’endroit où l’ombre et la lumière se distinguent.